Une rencontre de haut niveau a eu lieu le 1er novembre dernier entre nos équipes et le Ministère de la santé Thaïlandais qui revêt une grande avancée et reconnaissance au niveau politique du projet Quali-Dec pour contribuer à diminuer les césariennes non médicalement justifiées.
Un dialogue très constructif a eu lieu entre nos équipes et les différentes parties prenantes en Thaïlande. Cette mobilisation nationale était très attendue pour lutter contre l’utilisation abusive des césariennes dans ce pays, un enjeu majeur de santé publique.
Alexandre Dumont, coordinateur du projet de recherche Quali-Dec, a notamment rappelé l’enjeu crucial autour de la mise en place de méthodes efficaces pour réduire les césariennes inutiles en Thaïlande. En effet si rien n’est fait, le taux de césariennes (actuellement de 50 %) pourrait atteindre 60 % à l’échelle nationale, avec de graves impacts sur la santé (augmentation de la mortalité des mères et des nourrissons), tout en entraînant des coûts de santé plus élevés.
Retrouvez la synthèse de ces échanges dans l’article publié par l’IRD : https://en.ird.fr/quali-dec-projects-team-meets-ministry-public-health-staff-discuss-next-steps-thailand
👉 Pour en savoir plus sur le projet Quali-Dec en Thailande : également connu sous le nom de « Safe Birth Thailand », QD est un programme collaboratif coordonné par Alexandre Dumont, chercheur à l’IRD, soutenu financièrement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le programme Horizon 2020 de la Commission européenne (CE).
Le projet vise à réduire les césariennes inutiles en favorisant la prise de décision éclairée et en encourageant l’accouchement par voie basse lorsque cela est possible. Mis en œuvre dans 4 pays (Argentine, Burkina Faso, Thaïlande, Vietnam), le projet implique un consortium d’institutions académiques de 9 pays (Argentine, Burkina Faso, Espagne, France, Irlande, Suède, Suisse, Thaïlande, Vietnam).
Quali-Dec en chiffres : 500 000 accouchements étudiés – 50 chercheurs internationaux impliqués – 32 grands hôpitaux partenaires (8 en Thaïlande) – 1 500 personnels de santé investis – 4 chargées de communication dédiées